Pachelbel, Canon + Mahler, Symphonie 1
Célèbre morceau que l'on trouve sur toutes les compiles "classiques" alors que c'est une pièce de l'époque baroque. Nous en écoutons deux versions en classe : Celle de Karajan dirigeant l'orchestre philharmonique de Berlin : à écouter ici
et la vidéo d'un ensemble de chambre (petit orchestre) où nous distinguons mieux les différents instruments et leurs entrées successives : à voir ici le violoncelle jouant la ligne de "basse obstinée" accompagné par l'orgue et le luth, puis le premier violon qui se rajoute, le second, puis l'alto.
Johann Pachelbel est un compositeur allemand de l'époque baroque (1600-1750) qui compose un canon pour orchestre à cordes frottées. Il utilise la même ligne de basse durant toute la pièce ; elle prendra le nom de basse obstinée. Celle-ci ne compte que 8 notes que les musiciens de la classe jouent aisément.
Analyse : Le tempo est plutôt lent, même si au fil du morceaux les mélodies sont quelquefois plus vives. Le caractère est doux, calme, reposant, berçant, idéal pour se relaxer. D'abord on entend la ligne d'accompagnement à la basse (aux violoncelles et contrebasses). Puis les différents instruments se rajoutent en canon. Les lignes mélodiques se mélangent. Il est difficile de toutes les distinguer. L'intensité démarre piano (pas fort) mais va évoluer en crescendo. C'est une musique de l'époque baroque, où on a l'habitude de mélanger plusieurs mélodies : on appelle cela de la polyphonie savante.
Le rappeur Menelik utilise ce canon dans son morceau "Je me souviens". L'ambiance quelque peu mélancolique et nostalgique du canon colle bien au texte. Le texte du rap est ici : Je me souviens
Nous écoutons ensuite le troisième mouvement de la Symphonie N°1 de Gustav Mahler. Il utilise comme mélodie principale le célèbre thème de la chanson enfantine "Frère Jacques". Partition Mahler Symphonie 1.pdf Nous l'entendons présenté par un violoncelle, jouée en canon par le basson, puis les instruments se rajoutent au fur et à mesure en un grand canon. Le hautbois rajoute un petit contrechant sautillant dans l'aigu. Ici le tableau récapitulatif de l'écoute comparée : Pachelbel / Mahler.pdf
Et là l'extrait :
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